CHERBOURG
horsaine ? -  22/09/2014
Note globale:
Premier point : il conviendra de vivre à Cherbourg-Octeville et non à Cherbourg, ce qui permettra sans doute de faire vivre la fusion, concrète aujourd'hui sur le papier mais, pas sur le terrain. Ce premier point représente une aberration pour les nouveaux arrivants (surtout lorsqu'ils découvrent que la dite fusion a près de 14 ans)
Deuxième point : Cette petite ville n'a rien d'une grande (d'ailleurs on ne le lui demande pas), quel dommage qu'il n'en soit pas prise une plus grande conscience, les efforts consentis pour la valoriser perdraient en prétention et gagneraient en ambition (et concrétisation...)
Troisièmement : il fait bon vivre à Cherbourg-Octeville à condition d'en être natif (enfin natif de Cherbourg, pour un bien vivre à Cherbourg...). Les autres sont des horsains (terme qu'il faut entendre, associé à son état, pour le croire...). Bien évidemment, ils font à Cherbourg-Octeville, ce qu'ils ont à faire (souvent ils sont là pour raison professionnelle, rien d'autre) et s'en vont, corps et biens puisqu'on ne veut pas même, visiblement, de leur contribution financière (impôts, taxes, adhésion aux association, consommation...)
Enfin, cette ville souffre, plus que certaines autres du poids de son administration (voir de l'égo sur-dimensionné de certains de ses administratifs...), les imbroglios, inepties, dialogues de sourds et situations simples devenant inextricables sont monnaies courantes, le copinage et piston aussi. Pour le coup, s'y loger, faire transférer ses dossiers, obtenir un changement d'immatriculation, une carte grise, voter, créer une association, créer ou implanter une entreprise tient souvent du parcours du combattant (nouvelle tête s'abstenir), un "léger coup de balai" s'impose à ce niveau.
Bref, on resterait bien, ne serait-ce que pour le cadre environnant : la hague, le val de saire, les îles, la grande rade et les paquebots et petits bateaux mais... Horsains nous
Ce que j'aime à CHERBOURG: L'environnement d'exception ! L'accueil maternité, petite enfance, scolaire, péri-scolaire.
La pluie (si si, on s'y fait !), ses odeurs, ses couleurs, ses bottes et imperméables, le bonheur des enfants qui sautent dans les flaques ! (ailleurs dans le monde, d'autres n'ont pas cette chance)
Les horsains et leur sens de l'accueil, essentiel quand le sens de l'accueil n'existe nulle part ailleurs dans cette partie du monde !
Le port et la rade la nuit, la centrale éclairée la nuit vue du Rozel.
La charmante petite place de la révolution
La vue depuis la montagne du Roule (challenge pour les nouveaux arrivants : cherchez la montagne...)
Ce que je n'aime pas à CHERBOURG: Franchement ? L'esprit, triste, fermé, prompt au silence et à l'ignorance, la défiance et l'hypocrisie constantes, l'absence totale d'ouverture sur le reste du monde, l'incapacité à accepter "l'autre, l'étranger", à vivre en couleur avec le sourire.
L'état de saleté de la ville avec ses aberrantes "zones sac" : des zones tout près du port où il est demandé de déposer ses déchets dans des sacs au sol, sacs qui n'auront pas le temps d'être ramassés, les goélands s'en seront chargés avant (amis de la poésie bonsoir...) ; ses propriétaires de chiens indisciplinés (les propriétaires, pas les chiens, à quand la verbalisation ?), ses incontinents amoureux des murs et réverbères...
L'immobilisme (qui peut, cela dit, devenir un atout niveau qualité de vie) et le manque d'animation durable (peu de rendez-vous annuels réellement attractifs).
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